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mardi 1 avril 2008

Les séquelles de l'esclavage

Ce qui me tue,

Les séquelles de l’esclavage
Historiquement, l’esclavage a disparu en Haïti depuis tantôt deux siècles et plus; le coup de grâce lui a été donné à la proclamation de l’indépendance – une indépendance plutôt nominale. Cependant, socia-lement et psychologiquement il demeure. Il habite notre mentalité, coule dans nos veines et circule dans nos pensées. Il se manifeste dans nos comportements et nourrit nos luttes de classe. Il nous retient enchaînés dans notre enchevêtrement.

La supériorité d’une couleur

Au temps de la colonie, il y avait une échelle de valeur mettant les blancs au premier rang, ensuite les affranchis et enfin les esclaves. Aujourd’hui, avec les mêmes capacités, le même niveau d’étude… un blanc ou un métis sera littéralement supérieur à un noir en Haïti et sera éligible à l’avance pour l’obtention d’un poste.

La supériorité d’une langue

Malheureusement dans toute colonie, la langue de la métropole prévaut sur celle des indigènes. Par ainsi, le français prévalait sur le créole dès le début de la colonisation. Après notre soi-disant indépen-dance le français prédomine encore sur le créole. Une seule et même personne est bien ou mal vue, bien ou mal reçue selon qu’elle parle français ou créole. On vous prend pour un grand intellectuel parce que seulement vous pouvez baragouiner le français - surtout si vous êtes orfèvre dans l’usage des mots ronflants.

Une relation colon esclave

Face au blanc – surtout l’étranger – l’haïtien ordinaire se comporte comme un être inférieur et considère le blanc comme un sauveur, une personne d’un rang supérieur, un demi-dieu. Le blanc, surtout l’étranger – même s’il n’avait pas beaucoup d’importance dans son pays - se voit supérieur à l’haïtien. Il est expert en tout et il peut dicter toujours et infailliblement la formule pour solutionner nos problèmes – même s’il en a plein dans son propre pays.

L’employé en Haïti, surtout celui qui ne peut pas revendiquer ses droits, est, comme l’ancien esclave, taillable et corvéable. Le patron abuse son courage et lui donne un salaire de misère, sans peur d’être puni par la loi. Dans ce pays celui qui fait les travaux les plus pénibles est celui qui reçoit le plus maigre salaire.

Les survivances les plus évidentes de l’esclavage se rencontrent dans les maisons. Le gardien, la servante et la petite bonne appelée méchamment domestique ou Saintanise sont de vrais esclaves. Cette dernière est violée, battue, traitée de toutes les injures. Souvent le chien de la maison est mieux considéré qu’elle.

Une mauvaise conception du travail

L’un des plus grands torts que l’esclavage nous a fait c’est qu’il a terni le vrai sens du travail. Travail était absence de liberté. A cause de cela l’haïtien est oisif et paresseux. Son rêve est de travailler dans un bureau, d’avoir la prestance d’un homme ou d’une femme de la haute société, celle des colons (et de ceux qui leur ressemblent). C’est pourquoi dans les entreprises, certains/certaines secrétaires/réception-nistes préfèrent s’imposer ou blaguer au téléphone au lieu de servir les clients avec empressement.

L’incapacité de l’haïtien à se diriger

Les ministres de l’église qui étaient au service de la colonie avaient fait croire aux esclaves qu’ils auraient été crées inférieurs, faits pour être dirigés (par les blancs) et non pour (se) diriger.
De 1804 à ce jour (27 avril 2006), l’histoire d’Haïti ne comprend pas beaucoup de faits qui puissent prouver que l’haïtien soit en mesure de se diriger convenablement. Ce qui insinuerait que ç’aurait peut-être été mieux que nous ne fussions pas indépendants. Ou bien que dans le cas d’Haïti, esclavage et indépendance ce serait du pareil au même. Ce qui est justifié par la présence des troupes étrangères au pays.

Si même après l’esclavage, ce qui constituait son essence et qui faisait sa laideur demeure, c’est qu’il nous faut une nouvelle révolte, une nouvelle guerre et une nouvelle indépendance. A la seule différence qu’elles ne passeront pas par la violence. Il nous faudra encore des Héros qui voudront se battre et braver les barricades enflammées déjà tendues par les conservateurs fanatiques et rétrogrades, qui préfèrent le statu quo à un changement bénéfique même à leurs propres personnes. Il nous faudra surtout Hérauts, qui au prix de leurs vies, voudront bien s’ériger en apôtres, pour dénoncer l’injustifiable et corriger l’inacceptable.



Mesamours
http://www.corejene.org/
corejene@yahoo.fr
Cap-Haïtien, 27 avril 2006

La fuite des cerveaux

Ce qui me tue,

La fuite des cerveaux.

Depuis déjà quelques décennies, le peuple haïtien constate, le cœur brisé, un recul grandissant dans sa vie intellectuelle et son éducation. Visiblement, l’une des causes fondamentales de cet état de fait c’est la fuite des cerveaux. Un coup d’œil rétrospectif nous donnera une idée de son origine. Puis un regard scrutateur étalera sous nos yeux ses conséquences désastreuses sur notre société.

Je me souviens

Il y a de cela vingt à trente ans, Haïti était un pays où il faisait bon vivre. Le peuple gardait jalousement une certaine fierté. Son niveau de vie était acceptable. L’attachement des citoyens à la terre natale était remarquable. Les valeurs intellectuelles y étaient religieusement respectées et l’éducation qu’on y offrait était d’un niveau appréciable. Si vrai que pour faire face à de rudes défis éducationnels, pas mal de pays africains ont recouru au support de plusieurs professeurs haïtiens. De même, les habitants des Bahamas, des Iles turques et de Providenciales savaient venir chez nous pour avoir accès aux soins mé-dicaux. Aujourd’hui tout a changé.

Des Intelligences en dispersion

L’augmentation du taux de chômage et la cherté de la vie ont contraint certains à s’exiler loin du terroir, à la recherche d’une vie meil-leure sous un ciel plus clément. D’autres ont dû partir pour avoir révélé des vérités trop blessantes pour les pharaons du pouvoir ou à cause d’une position politique intolérable aux yeux des TOUT-PUISSANTS à la gâchette un peu trop sensible dont les fils de la nation portent d’innom-brables cicatrices. D’autres enfin sont obligés d’aller chercher ailleurs des compétences intellectuelles qu’un haïtien ne peut pas espérer avoir chez lui. Voilà pourquoi chaque jour un nombre exponentiel de compa-triotes se masse devant les ambassades dans l’espoir d’obtenir un visa pour la terre promise. Alors l’oncle Sam, de Gaule et consort, n’étant pas dupes, donnent le peu de visas disponibles à un groupe de gens à l’avenir très prometteur, dont ils sont très friands : LES INTELLEC-TUELS, cerveau du pays. Et arrivés là-bas, les offres qui leur sont faites et le confort dont ils bénéficient ne les encouragent pas à revenir dans ce pays de misère sans nom.

Les impacts sur la vie de la nation

Evidemment, une nation sans cerveau n’a ni guide, ni pensée, ni philosophie de la vie, ni éducation adéquate, ni projet d’avenir, ni même conscience de son état. Pour ainsi dire, la fuite des cerveaux a handicapé ou presque la vie intellectuelle et rabaissé considérablement le niveau d’éducation du pays.

La presse, qui est un organe de formation, d’orientation et d’information pour la nation, est aussi profondément affectée. Car on peut compter parmi les génies évadés un nombre important parmi nos meilleurs journalistes, animateurs et chroniqueurs.
Faut-il souligner aussi que vu la rareté d’hommes et de femmes de valeur, les jeunes et les enfants ont infiniment de mal à se trouver des modèles.
Sans oublier que nos institutions en souffrent mortellement aussi, en ce sens qu’elles n’ont pas à leur disposition les cadres nécessaires en vue d’offrir des services de qualités. Voilà qui explique qu’elles accusent tellement de failles.

Parce que nos ressources humaines les plus importantes tendent à s’enfuir loin de nous, le pays - victime de toutes sortes de maux - a de moins en moins de chance de pouvoir sortir de son état lamentable. Toutefois une conscientisation généralisée, la réconciliation de la nation avec elle-même et une amélioration de nos conditions de vie constituent un moyen (probablement le seul) propice pour en venir à bout de ce problème crucial.

Mesamours,
www.corejene.org,
corejene@yahoo.fr
Cap-Haitien, le 13 Avril 2006

LA bible en toutes langues

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dimanche 30 mars 2008

Quelle malédiction pèse sur Haiti ? Gloire à la grande Haiti

Chers compatriotes,C’est Haiti qui a inauguré, en 1791, le cycle desabolitions de l’esclavage. C’est son armée d’esclavesnoirs qui a infligé aux troupes de Napoléon Bonapartel’une de leurs plus cuisantes défaites. Ces deuxévénements suffiraient à lui conférer sa grandeurhistorique. Mais celle-ci lui vient surtout ducaractère universel de la Révolution haitienne quel’occident n’a eu de cesse d’occulter.UNE REVOLUTION EXPORTATRICE DE LIBERTE1- Tout de suite après l’indépendance en 1804,Dessalines entreprit en Mai 1806, le projet de libérerla Martinique, la Guadeloupe et Marie Galante. Ilcommencait à armer au cours de l’année 1805 denombreux petits batiments et déléguait des émissairespour provoquer des révoltes d’esclaves dans lescolonies francaises, anglaises et espagnoles. RoberjotLartigue., agent francais en service à Saint-Thomas,en témoigne.2- En 1805, le fondateur de l’indépendance haitienne arecu, conseillé et aidé MIRANDA pour libérer laBolivie.3- Alexandre PETION a recu à deux reprises (1815 et1816) Bolivar, l’a aidé en hommes et en munitions danssa lutte pour libérer le Vénézuéla : "En 1815, Haitise convertit non seulement en important fournisseurd’approvisionnement mais aussi en première basenavale. Le gouvernement d’Haiti s’engagea à accordertoutes aides et facilités à la condition que soitproclamée la liberté générale des esclaves auVénézuéla. Pétion s’engagea à dépécher le"Wilberforce" , puissant navire de guerre haitien enassistance aux patriotes pour patrouiller devant lescTtes vénézuéliennes.UNE REVOLUTI0N PROF0NDEMENT HUMANISTE1- La constitution haitienne de 1816, en son article44, reconnait la nationalité Haitienne à quiconque,africain ou asiatique, viendrait s’établir en Haiti.2- Haiti a accueilli comme haitiens les polonaisenrTlés dans le corps expéditionnaire de Bonaparte etqui se fondent dans la population haitienne commecitoyens à part entière.On les retrouve surtout à Casale, une commune du Nord.3- Haiti a offert l’asile politique aux anciens"Montagnards" de la Convention Francaise à partir dela réaction Thermidorienne. Leurs descendants viventencore à Jacmel. Ainsi, Billaud-Varennes est venu seréfugier en Haiti où il est mort, entouré de laconsidération générale. Il en fut de même du fils deCamille DESM0ULIN et de plusieurs membres de safamille.4-Haiti a accueilli des américains noirs au 19 èmesiècle en deux vagues successives.5- Haiti a pris fait et cause pour la Grèce etmanifesté publiquement " à la face de l’univers" lasolidarité nationale haitienne avec la lutte des grecspour leur liberté et leur indépendance en 1821, 1822.6-Haiti a défendu à la Société Des Nations (SDN)l’Abyssinie (l’Ethiopie du Négus) agressée parl’Italie fasciste de Mussolini.Tout a été fait pour gommer de l’histoire les avancéespositives rendues possibles par la libération autantque les initiatives visionnaires des gouvernantshaitiens après l’Indépendance.DESSALINE : SOCIALISTE AVANT L’HEUREAprès avoir annulé tous les titres de propriétéfrauduleux et douteux des affranchis qui prétendaientavoir des filiations aux colons chassés ou assassinés,l’empereur s’écria : "Et les pauvres nègres dont lespères sont en Afrique, ils n’auront rien ?" Plus tard,il imposa que la constitution de 1806 stipule : " lapropriété appartient à la nation haitienne." Et,sentant venir la conspiration, il met en garde :"Avant la prise contre Leclerc, les hommes de couleur,fils de blancs, ne recueuillaient point la successionde leurs pères ; comment se fait-il que depuis qu’on achassé les colons, leurs enfants réclament leursbiens...Prenez garde à vous nègres et mul%tres. Nousavons combattu contre les blancs. Les biens que nousavons acquis en versant notre sang appartiennent ànous tous ; j’entends qu’ils soient partagés avecéquité."CHRISTOPHE : PROMOTEUR DE L’EDUCATION1- Il est comparé a un Frédéric II de Prusse.100%tisseur, il fait construire l’extraordinairepalais "Sans Souci" et la citadelle Laferrière, fiertédu peuple Haitien, considérée comme la huitièmemerveille du monde, classée par l’UNESCO commepatrimoine de l’humanité.2- Il mena avec succès une politique d’extensionsystématique de l’instruction publique et a beaucoupmis l’accent sur la discipline et l’éducation avecl’aide de ses amis anglais Wilberforce et Clarkson.3- Sous le règne de Christophe, des petits haitiensallaient déjà à l’école de mèdecine. Et le royaumefabriquait ses propres armes.4- Il fit introduire dans son royaume des charruesmodernes à titre expérimental. vers 1818. Il avait foidans l’indépendance économique et favorisa ainsi unidéal d’auto suffisance. Son secrétaire, Vastey, écrit:" Une nation doit être capable de suppléer elle-mêmeà tous ses besoins principaux. Si elle dépend pour sasubsistance de marchés étrangers, elle n’a plus dansses mains le contrTle de son indépendance. "LE DEVELOPPEMENT DE L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE1- De l’indépendance à l’occupation américaine , Haitidemeurait, en dépit de tout, un pays essentiellementriche de son agriculture : une agriculture qui misaitsur la qualité des produits. La preuve le caféhaitien, variété des Matheux dite café de Saint-Marc,réputé le meilleur du monde pendant longtemps, servaità bonifier les autres cafés, comme cela était enseignéà l’Ecole Coloniale de Paris en 1901 par le professeurC. Raoul. Le Rhum Barbancourt étant considéré par lesconnaisseurs comme le meilleur du monde.2- L’économie haitienne reposant sur la paysannerie(75% d’agriculteurs) a toujours été jusqu’àl’occupation américaine, voire un peu après, tout-à-fait autosuffisante.3- Les riz haitiens ( "la crête", "riz jaune","madangougousse") cultivés dans les plaines de l’Artibonite,de grande qualité, ont été supplantés par les riz deMiami, imposés par les étas-uniens, le plus souventsous couvert d’aide.4- Haiti, jusqu’à tout récemment, a été le premierexportateur de mangues de qualité vers les USA.5- Haiti est le premier pays de la région à inaugurer(1949- 1950) le tourisme de qualité, avec ses grandshôtels de luxe, ainsi que le tourismehistorico-culturel avec ses monuments et son folklore.C’était " Vive la différence" sous la présidence deDumarsais Estimé.LE GENIE DU PEUPLE HAITIENQui connait réellement la société haitienne admettrasurement que sa population a toujours su faire preuved’un formidable génie pour résister aux épreuves : 0npense à sa capacité à optimiser le rendement descultures diversifiées sur les parcelles de terre, onpense aux capacités inventives dans l’artisanat et laproduction de biens nécessaires à la vie quotidienne.D’autre part, il serait intéressant d’étudier lesfacteurs qui expliquentcomment un peuple à qui l’on refuse le droit àl’instruction puisse produire une telle préthored’intellectuels de très haut niveau. La hauteconscience de son identité et un héritage culturelcultivant la dignité y sont certainement pour quelquechose;L’art haitien( littérature, peinture, sculpoture,ferronerie, musique, théatre) se passe de présentation. Une chose est sure est qu’il a largement influencéla culture de l’ensemble caribéen et même au-delà .1-Littérature : Citons quelques noms illustrant lalittérature haitienne qui s’exprime en quatre langues( francais, créole, anglais, espagnol)Anténor Firmin (De l’égalité des races humaines,réponse à Gobineau, qui a défrayé la chronique enFrance lors de sa parution) ; Hannibal Price (Programme : "La réhabilitation de la race noire par laRépublique d’Haiti") ; Demesvar Delorme ; Louis JosephJanvier( "Aimer son pays et sa race de furieuseamour") ; Etzer Villaire, Jean-Price Mars ( précurseurde la négritude) ; Jacques roumain ; Jacques StephenAlexis, Marie Chauvet, René Depestre ; MagloireSaint-Aude, Edwige Danticat ; Dany Laferrière ; GaryVictor, Maurice Sixto (maitre de l’audience, genretypiquement haitien).2- Peinture : La peinture "naive" haitienne estinternationalement connue. 0utre qu’il convient des’interroger sur le choix de ce qualificatifmanifestement connoté, il faut insister sur le faitqu’elle ne représente qu’un pan de la peintureHaitienne.Entre l’école du Cap-Haitien avec les frères 0bin etle mouvement Saint-Soleil avec les paysans de Kenskoffmenés par Tiga et dont André Malraux a largement faitla publicité à travers le monde, il y a tellement devariantes, de recherches, d’invention, de modernité etd’originalité ! Citons quelques noms remarquables :Bernard Wah ; Préfète Duffaut ; André Pierre, BernardSéjourné ; Valcin I et II ; Stevenson Magloire ; JeanMichel Basquiat ; Hervé Télémaque ; Jacques EnguerandGourgue ; Jean René JérTme ; Marie-Rose Desruisseau.Michelet Montina

Haiti sur une Trajectoire de Transformation Economique et Politique Positive ?

LA VIE ECONOMIQUE ( 03/25/08)

- Change et Pétrole
37g50 33pesos90 Il faut maintenant 1g06 pour acheter un peso dominicain
39g 34pesos05 Il faut maintenant 56g35 pour acheter un euro

Il faut maintenant US$1.55 pour acheter un euro, 0.98 dollar canadiens pour acheter US$1, 100 yens japonais54 pour acheter US$1 et le prix du baril de pétrole s’élevait à US$100.29, baisse relative du prix du baril à cause de l’appréciation du dollar sur les marchés internationaux et de meilleures perspectives, malgré les actuelles difficultés, pour l’économie américaine.

- Perception de l’Allemagne concernant les pays en Développement

La Fondation allemande Bertelsmann vient de publier la semaine dernière son indice de transformation 2008 comme elle le fait depuis chaque deux ans en examinant les développements politiques, économiques et de gestion de 125 pays en développement. Cet indice comprend deux dimensions : une dimension de transformation économique et politique concernant en autres les performances économiques ou la stabilité des institutions démocratiques et une dimension de gestion concernant les capacités d’organisation du pays en question.

Ce ne sont pas des experts allemands qui ont exclusivement concu cette Etude mais pour chaque pays un expert allemand et un expert local de chaque pays considéré pour estimer la qualité de leurs démocraties, de leurs économies et de leurs administrations.

Au niveau de la dimension économique et politique, c’est la Tchécoslovaquie qui est classée maintenant comme pays en développement avec les meilleures performances économiques, de respect de la propriété privée, le meilleur niveau de participation démocratique et de stabilité des institutions démocratiques. Au niveau de la capacité de gestion c’est un pays dans la région qui emporte la première place : sans surprise le Chili. Selon certains analystes allemands, la région latinoaméricaine est maintenant divisée : avec des pays d’orientation social démocrate comme au Chili avec un excellent niveau de gouvernance et de consolidation démocratique, ce qui n’est pas le cas d’autres pays avec des gouvernements populistes comme le Vénézuela.

Il y a de sérieux problèmes dans ce pays à tous ces niveaux, ce qui explique que le Vénézuela est maintenant passé de la 65ème place dans le Rapport d’Index de Transformation 2006 à la 79ème place dans celui de 2008 et de la 71ème place à la 90ème place concernant le niveau d’organisation nationale.

L’Uruguay et le Costa Rica sont les pays les mieux performants après le Chili. Mentionnons que la République Dominicaine obtient sa moyenne sur 10 avec 6.80 sur 10 pour les dimensions politique et économique, 36ème place et 5.65 pour la qualité de gestion, 45ème place. Haiti, elle, ne fait pas sa moyenne, elle est classée à la 86ème place concernant la dimension de gestion avec 4.49 sur 10 et et à la 99ème place avec 4.08 sur 10 au niveau de la qualité administrative.

Le Rapport de la Fondation Bertelsmann souligne que la transition démocratique haitienne comme celle du Burundi n’est pas assurée de réussite et qu’il y a de considérables efforts à effectuer pour que cette transition soit considérée dans le futur comme un success story. Peut on être optimiste dans ce sens à la lumière de la conjoncture actuelle ? En tout état de cause, voici un autre rapport, dont les grandes lignes sont sur le Réseau Internet, qu’il faut prendre plutôt au sérieux. L’index de transformation de la Fondation est en effet pris en compte maintenant dans certaines décisions de la Banque Mondiale, du gouvernement anglais, du gouvernement allemand et aussi entre autres dans les estimations de Transparency International.
CB Radio Vision 2000
To: Haitianpolitics@ yahoogroups. comFrom: groregi@yahoo. comDate: Sat, 22 Mar 2008 11:00:02 -0700Subject: [Haitianpolitics] Re: Inflation en Haiti et en République Dominicaine
Avec la hausse du prix du baril de petrole qui oscilledangereusement vers la hausse (US $104.00), il faudras'attendre a une augmentation serieuse du cout de lavie en Haiti qui importe maintenant presque tout pourse nourir, se vetir et circuler.Malheureusement, la production agricole nationale tantsouhaitee n'arrivera pas a combler a temps le defcommenticit que va causer la hausse des prix sur lemarche international et le gouvernement aura encorerate le bateau...rien de neuf! La vie chere dont se plaint le peuple sera le plusgrand probleme a confronter pour des responsables quipratique la politique de l'autruche depuis leurarrivee au timon des affaires de l'etat. L'energie que l'on depense a trouver qui detient unpasseport etranger serait mieux utilisee si l'ons'astraignait a trouver ou et exploiter le petrole quecache le sous sol Haitien. Avec les prix du baril cesjours ci. il est definitivement tres rentabled'exploiter cette ressource nationale... de plus,produire pour la consommation locale metterait touteune population de chaumeurs au travail en lesencouragenat a retourner sur leurs terres qu'ilsavaient abandonne pour trouver un petit soulagementdans la sous traitance. Ce mouvement avait vide les provinces mais apres 36ans et tant de deboires il faut immediatementdecentraliser et remplir les provinces avec certainsencouragement tant fiscaus que physiques... (i.e.)routes secondaires et terciaires de penetration pourl'acces aux zones reculees des provinces et pourl'acces des marchandises aux marches.La hausse du prix du baril du petrole aurait du servird'avertissement au gouvernement. La crise de 1973 achange a jamais l'economie mondiale et en 2008 lesrepercussions pour Haiti ne seront que sombres si desmesures serieuses ne sont pas prises IMMEDIATEMENT! !!Docteur Beauboeuf donne un preambule en indiquant lahausse des prix qui affecte les foyers Haitiens. Celaira malheureusement de mal en pis!--- Claude Beauboeuf <beauboeuf@hotmail. com> wrote:> LA> VIE ECONOMIQUE ( 03/20/08)> > - Change et Pétrole> 37g50 33pesos90 Il faut maintenant 1g06 pour> acheter un peso dominicain> 39g 34pesos05 Il faut maintenant 55g87 pour> acheter un euro> > Il faut US$1.54 pour acheter un euro, 0.97 dollar> canadien pour acheter US$1, 99yens japonais74 pour> acheter US$1, et le prix du baril de pétrole valait> US$100.12 : chute spectaculaire du prix du baril à> cause d’une baisse de la demande mondiale vis à vis> de prix du pétrole antérieurement trop élevés et ne> reflétant pas les fondamentaux du marché.> > - Stabilité Macroéconomique de plus en plus Précaire> en Haiti> > L’Institut Haitien de Statistiques et d’informatique> (IHSI) vient de publier son indice des prix à la> consommation mensuelle de Janvier à Février 2008 et> les résultats ne sont nullement surprenants. La vie> chère continue de faire rage en Haiti puisque> l’indice accuse une hausse mensuelle de 1.6% pendant> la période et un glissement annuel de 11.9% de> février 2007 à février 2008.> > C’est la rubrique alimentation, boisson, et tabac> qui accuse la plus importante variation : 2.7% suivi> de la rubrique habillement 1.3%. Se nourrir et se> vêtir deviennent de plus en plus un luxe en Haiti. > Au niveau de l’alimentation, c’est l’huile> comestible qui accuse la plus grande variation> pendant la période : 4.3% suivi du pois sec 1.9%, du> lait et de plusieurs types de viande. Au niveau de> l’habillement, ce sont les chemisettes, les> sous-vêtements masculins, et les tissus qui accusent> les plus sensibles fluctuations à la hausse :> respectivement 3.8% et près de 3%.> > Pour la période, ce sont les zones de province qui> sont plus inflationnistes que l’aire métropolitaine> : le plateau central avec une variation de prix de> 2.1% suivi de la zone nord : 1.9%, du Sud, 1.7% et> de la zone port-au-princienne : 1.4%.> > Les responsables haitiens ne peuvent plus se> glorifier d’avoir forgé une conjoncture de> stabilisation macroéconomique avec un taux> d’inflation qui ne fait que grimper de mois en mois,> qui dépasse le seuil des 10%, et qui s’approche des> 12-15%. Si la tendance se poursuit, il faut> s’attendre à des niveaux encore plus élevés en> glissement mensuel et annuel.> > Haiti n’est donc plus performante en termes de taux> d’inflation. C’est la conséquence classique d’une> programme de stabilisation macroéconomique sans> incitatifs sérieux pour la production nationale. > C’est justement le contraire qui est en train de se> développer en République voisine. Le taux> d’inflation de janvier à février a été> déflationniste dans ce pays : de l’ordre de -0.03% à> cause d’une augmentation spectaculaire de la> production nationale, conséquence d’un appui de> l’Etat Dominicain aux producteurs agricoles.> > Tous les prix des produits agricoles et> agro-industriels baissent de l’autre coté: le pain> -3.84%, les tomates -21.35% jusqu’entre autres aux> poulets -13.35% et aux œufs -7.27%. Il ne faut donc> pas se faire d’illusions. La crise des échanges> commerciaux haitiano-dominicain e au niveau de> l’exportation des poulets et des œufs vers notre> pays ne semble nullement déranger nos voisins. Nous> avons été rapidement remplacés puisque les prix de> leurs poulets et de leurs œufs baissent, ce qui ne> serait pas possible sans une augmentation importante> de leur production et aussi de leurs exportations> vers d’autres partenaires. La contrebande à la> frontière seule ne peut l'expliquer.> > Les faits, les chiffres sont là des deux cotés de la> frontière. On ne peut pas les esquiver. Le cout de> la non-production nationale est un cout des plus> préjudiciable pour le pouvoir d’achat des citoyens> tandis que les conséquences constructives de la> production et du dynamisme économique sont> multiples. Il est regrettable que l’on ne le> comprenne pas assez du coté haitien.> CB Radio Vision 2000

À l’occasion du 21e anniversaire de la Constitution de la République d’Haïti,

Consulat Général de la République d’Haïti
À l’occasion du 21e anniversaire de la Constitution de la République d’Haïti,
le Consulat Général d’Haïti à Montréal
a le plaisir de vous inviter à une soirée de réflexion sur
« La problématique de la double nationalité en Haïti : enjeux et défis »,
le vendredi 28 mars 2008 à 18 h
au Collège Jean-de-Brébeuf, sis au 3200, chemin de la Côte-Sainte-Catherine
Ancienne Chapelle, Local B3-26
Les propos de cette conférence s’articuleront autour des enjeux suivants :
􀂙 Les conséquences politiques et juridiques du processus d’extraterritorialisation de l’identité nationale haïtienne ;
􀂙 L’inquiétude sociale suscitée par le phénomène de double- ou plurinationalité touchant de plus en plus de dirigeants politiques de premier plan en Haïti et les moyens de la dissiper.
À cette occasion, vous pourrez entendre :
Monsieur Michel Julien, Consultant senior en développement économique ;
Monsieur Lucien Prophète, Doctorant en Droit de l’Université de Montréal ;
Madame Véronique Talbot, Etudiante en Maîtrise, Droit international (UQAM)
Coordination :
Louis-Naud Pierre, docteur en Sociologie, Chaire de recherche du Canada en politiques étrangère et de défense canadienne (Chaire PEDC), UQAM.
L’inscription est obligatoire. Prière de confirmer votre présence avant le 26 mars 2008,
au (514) 499-1919 poste 246 ou par courriel à vmazile@haiti-montreal.org
« Voir Haïti autrement »
Section des Affaires culturelles et des communications

Bi-Nationalité versus Bi-Citoyenneté (cas d’Haïti) II

____Analyse par Me Astrid Fouché Gardère : Bi-Nationalité versus Bi-Citoyenneté 1 sur 6____________



Bi-Nationalité versus Bi-Citoyenneté (cas d’Haïti) II

Avant d’entrer dans le vif du sujet quelques définitions proposées par l’encyclopédie Wikipédia nous seraient fort utiles.

a) La Nationalité

La nationalité est « le lien juridique qui rattache un individu à un État ». La nationalité donne des droits, par exemple le droit de vote dans une démocratie, le droit de résidence et le droit de travailler, le droit de posséder un passeport permettant de voyager à l’étranger et le droit d’y recourir aux services consulaires. Elle donne aussi des devoirs, comme la participation à un jury populaire ou le service militaire.

La notion de nationalité peut-être utilisée par un État de manière stratégique, pour favoriser ou exclure une partie de la population. Par exemple, en Côte d’Ivoire, le parti démocratique de Côte d’Ivoire…a défini de manière restrictive la nationalité ivoirienne pour exclure certains candidats à l’élection présidentielle, ainsi que pour nier le droit de vote à une partie de la population (problème dit de l’ « ivoirité » …Le même problème touche l’Estonie…

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nationalit%C3%A9

Quid d’Haïti ? Sommes-nous confrontés à ce même problème ?

b) La Citoyenneté

La citoyenneté au sens juridique est un principe de légitimité juridique.
De manière générale, un citoyen est une personne qui relève de l’autorité et de la protection d’un État et par suite jouit de droits civiques et a des devoirs envers cet État. Chaque citoyen exerce à sa façon la citoyenneté telle qu’elle est établie par les lois et intégrée dans l’ensemble des mœurs de la société à laquelle il appartient.
La citoyenneté est aussi une composante du lien social. C’est, en particulier, l’égalité de droits associée à la citoyenneté qui fonde le lien social dans la société démocratique moderne. Les citoyens d’une même nation forment une communauté politique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Citoyennet%C3%A9

Revenons au plaidoyer pour une double nationalité de la Cellule aisbl.

Pour une meilleure compréhension de la démarche utilisée les paragraphes du texte mis « entre guillemets » seront commentés et notre analyse suivra.

« La double nationalité traduit, en outre, l’appartenance simultanée à deux Etats. A cet égard, elle résulte de l’application combinée de la législation de deux pays. Comment peut-on acquérir la double nationalité ? Par exemple, un enfant né dans un pays étranger qui applique le droit du sol (jus soli) se voit reconnaître la nationalité dudit pays et acquiert aussi généralement celle de ses parents lorsque l’Etat dont ils sont
les ressortissants applique la nationalité par filiation (jus sanguinis). »



____________ Analyse par Me Astrid Fouché Gardère : Bi-Nationalité versus Bi-Citoyenneté 2 sur 6____________


C’est le cas de Boulos et de bien d’autres en Haïti qui ont su s’arranger pour se retrouver juridiquement parlant avec une double nationalité de fait.

« La double nationalité s’acquiert également par la naturalisation ou par effet direct du mariage etc. »

Notre constitution parle de naturalisation. En son article 13, et nous citons :

ARTICLE 13:

La Nationalité haïtienne se perd par :

a) La Naturalisation acquise en Pays étranger;

C’est quoi la naturalisation ?

La naturalisation implique un changement de nature totale (le fait d’octroyer la nationalité d’un État à un étranger) ou la création d’une nature (le fait d’octroyer la nationalité d’un État à un apatride).

Un haïtien qui acquiert la nationalité américaine change de nature totalement car il faut renoncer à la nationalité haïtienne pour obtenir la nationalité américaine.

Par contre un haïtien qui acquiert la citoyenneté canadienne ou française ne renonce pas à sa nationalité d’origine. Dans ces derniers cas il n’y a pas de changement total de nature. On pourrait parler d’ajout à la première nature. C’est le cas d’une maison privée, de deux pièces, construite antérieurement à laquelle on rajoute, quelques années plus tard, un étage. Il n’y a pas eu changement de nature mais il y a eu des améliorations. C’est toujours la même maison. A moins de démolition complète pour une nouvelle construction.

Regardons, de plus près, un autre article de la Constitution de 1987 ou l’on fait référence à cette notion de naturalisation :

ARTICLE 12 :

La Nationalité Haïtienne peut être acquise par la naturalisation.


Quelles sont les règles établies par la loi pour ce faire?

Sont elles les mêmes que ceux des Etats-Unis, du Canada, de la France ou d’ailleurs ou tout simplement particulières à Haïti?

Peut-on en toute logique, dans une même loi, donné un sens différent à un mot, en l’occurrence, dans ce cas précis au terme naturalisation ? Ne devrait-on pas lire les termes de la loi dans leur contexte en suivant le sens ordinaire et grammatical de manière à harmoniser l’esprit et l’objet de la loi?




____________Analyse par Me Astrid Fouché Gardère : Bi-Nationalité versus Bi-Citoyenneté 3 sur 6____________


« Mon plaidoyer ne participe que d’une simple démarche de reconnaissance d’une nouvelle catégorie des congolais d’origine ayant acquis une nationalité étrangère et désireuse de conserver sa nationalité congolaise en vue de réparer cette grave injustice dont ils sont victimes. »

On aurait dû dire :…ayant acquis une citoyenneté étrangère et désireuse de…..
La Constitution actuel contient l’article 18 :
ARTICLE 18:
Les haïtiens sont égaux devant la loi sous la réserve des avantages conférés aux haïtiens d'origine qui n'ont jamais renoncé à leur nationalité.
Tel que rédigé, avec toute déférence pour l’opinion contraire, il semblerait qu’il faille interpréter que la constitution de 1987, en son article 18 prévoit deux catégories d’haïtiens sur le plan des droits et devoirs liés à la nationalité à savoir :

a) les haïtiens d’origine ;
b) les haïtiens qui ont renoncé.

Qu’en est-il donc de ceux l’ayant obtenu sur demande selon l’article 12 ou par recouvrement selon l’article 286 ? Quelle interprétation favoriser ? L’interprétation a pari (par analogie) ou l’interprétation a fortiori ?

Ne devrait-on pas prévoir plus de deux catégories d’haïtiens ? Trois ou même quatre ? Les Haïtiens d’origine, les Haïtiens qui ont renoncé, les Haïtiens par naturalisation et les Haïtiens par recouvrement ?

Si nous voulons que les dispositions de la Constitution de 1987 atteignent leur objectif, il est impératif de prioriser une interprétation qui favorise l’esprit sur la lettre et non l’inverse. La lecture des termes de cette loi mère doit se faire dans leur contexte. Toutefois, les exceptions étant d’interprétation stricte, on ne saurait distinguer là où la loi ne distingue pas, le silence n’obligeant à rien.

« En effet, en vertu de la Constitution et du Code de la famille, la nationalité congolaise est une et exclusive. Cela implique que l’acquisition d’une autre nationalité s’accompagne automatiquement de la perte de la nationalité congolaise. »

La Constitution haïtienne ne prévoit pas de perte automatique de la citoyenneté. Les trois seuls cas de perte de nationalité sont clairement définis en son article 13.

Il existe pourtant bien une citoyenneté européenne alors qu'il n'existe pas de nationalité européenne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Citoyennet%C3%A9_de_l%27Union_europ%C3%A9enne

La nationalité de tout État (en principe) est une et indivisible. C’est ce qui explique cette notion de citoyenneté (principe de légitimité juridique et non de légalité juridique) qui est tout à fait différente de la nationalité. Certains citoyens du monde se retrouvent pourtant dans un cadre exceptionnel face à ce concept de nationalité exclusive et se retrouvent dans une situation ambiguë du point de vue
____________ Analyse par Me Astrid Fouché Gardère : Bi-Nationalité versus Bi-Citoyenneté 4 sur 6____________

de leur nationalité. La question de nationalité relève, en principe, des affaires internes de chaque État.

La convention de la Haye de 1930 dispose en son article premier :

Article 1 :

Il appartient à chaque État de déterminer, conformément à sa propre législation, qui sont ses citoyens. Cette législation doit être reconnue par les autres États dans la mesure où elle est conforme aux convenances internationales, aux usages internationaux et aux principes de droit généralement reconnus en matière de nationalité.

La manière la plus simple pour tout État de se prémunir est de prévoir des balises dans leur constitution en conformité avec les dispositions pertinentes du droit international en matière de nationalité.

Des conventions entre États ou des traités internationaux peuvent pallier à tout différend.
Avenant à la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne relative aux obligations de service national en cas de double nationalité
http://ameli.senat.fr/publication_pl/2005-2006/324.html

« Néanmoins, je persiste et signe que pour des raisons d’Etat, on ne peut admettre à des rouages vitaux de l’appareil de l’Etat des sujets à double nationalité. Ceci permet de prévenir d’éventuels conflits d’intérêt et répond aussi à un postulat de loyauté. En effet, quelle nationalité fera-t-on prévaloir, si en étant Belgo-congolais on se trouvait nommé ambassadeur du Congo en Belgique ? De quelle autorité répondre, la Belgique où on vit et dont on est aussi ressortissant, ou le Congo dont on est l’émissaire ? »

Quand c’est un cas de double nationalité (affaire Boulos) mais autrement, dans un cas de double citoyenneté (nationalité haïtienne-citoyenneté canadienne, nationalité haïtienne –citoyenneté-française etc.), la nationalité primera sur la citoyenneté.

Les conventions à cet effet ont tout prévu.

Convention de Vienne sur les relations diplomatiques
http://untreaty.un.org/ilc/texts/instruments/francais/traites/9_1_1961_francais.pdf

Convention de Vienne sur la représentation des Etats dans leurs relations
http://untreaty.un.org/ilc/texts/instruments/francais/traites/5_1_1975_francais.pdf


« …en vertu du principe de souveraineté, la France considère le binational comme son ressortissant titulaire de l’ensemble des droits et obligations attaché à sa nationalité française, qu’il s’agisse d’un Français ayant acquis une nationalité étrangère ou d’un étranger devenu français.

En revanche, cette reluisante médaille présente un revers, à savoir, un Français binational ne peut faire prévaloir sa nationalité française auprès des autorités de l’autre Etat dont il possède aussi la nationalité lorsqu’il réside sur son territoire. Ce binational est, en règle générale, considéré par cet Etat comme son ressortissant exclusif si bien que la protection diplomatique de la France ne peut s’exercer

____________Analyse par Me Astrid Fouché Gardère : Bi-Nationalité versus Bi-Citoyenneté 5 sur 6____________


contre l’autre Etat dont dépend le binational et réciproquement pour l’Etat étranger qui ne peut faire bénéficier de sa protection le binational sur le territoire français. »

C’est ce que prévoit l’article 15 de notre Constitution que certains s’arrogent le droit d’interpréter à leur façon.

Les règles de rédaction et d’interprétation des lois sont des règles universelles. Elles doivent être de même application que ce soit en pays développé qu’en pays en voie de développement.

La Constitution de 1987 détermine le noyau initial de nationaux et la manière dont la nationalité haïtienne est accordée à la naissance.

Elle accorde la nationalité :

- de plein droit, à la naissance, à toute personne née sur son territoire lorsque la
nationalité d’un des parents est haïtienne (jus soli et jus sanguinis) ;
- de plein droit, à la naissance, aux personnes nées ailleurs lorsque la nationalité d’un des parents, au moment de la naissance, est haïtienne (jus sanguinis) ;
- sur demande par naturalisation en se conformant aux prescrits de la législation.

Quid du fameux article 15 ?

L’article 15 de la Constitution de 1987 n’a de sens qu’en cas d’obligations particulières (obligations militaires, élimination des causes d’apatridie) en regard des conventions internationales, aux usages internationaux, ainsi qu’aux principes reconnus de droit applicables aux questions de nationalité.

« La bi-nationalité s’impose donc comme une réalité incontournable. »

Plutôt la bi-citoyenneté mais pas la bi-nationalité qui est exceptionnelle.

Nous devons être précis au niveau des amendements et clarification à apporter à la Constitution. Car il n’y a aucun doute, que l’article 15 de la Constitution de 1987, tel que rédigé, n’autorise pas un binational lorsqu’il réside sur le territoire national à se prévaloir de son autre nationalité. Tout binational résidant sur le territoire national est considéré comme un ressortissant exclusif d’Haïti. Et sur le plan des droits et des devoirs liés à la citoyenneté la Constitution ne prévoit aucune distinction entre les binationaux et les autres Haïtiens d’origine.

Les cas de double nationalité (binationalité) sont des exceptions, il faut bien circonscrire ces cas au niveau de leurs droits et obligations dans les amendements à venir dans la constitution et surtout ne laisser place à aucune interprétation. Si un État ne veut pas accepter la double nationalité (différent de la double citoyenneté) il doit veiller à ce que, à un âge donné, la personne concernée ou ses parents aient la possibilité de choisir l’une des deux nationalités.

« Si ceux-là mêmes qui nous ont apporté la civilisation et les lois ont rejoint une conception en harmonie avec les récentes évolutions socio-économiques, pourquoi ne ferions-nous pas de même ? Plusieurs pays se sont déjà ouverts à la double nationalité…. »

____________ Analyse par Me Astrid Fouché Gardère : Bi-Nationalité versus Bi-Citoyenneté 6 sur 6____________


Ils veulent sauvegarder leurs nationaux d’origine et empêcher la fuite des cerveaux. Pour construire un pays l’apport économique de la diaspora ne suffit pas. Si la classe moyenne et l’élite de cette diaspora participaient, l’apport aurait pu être de beaucoup plus considérable. Et alors ? Un pays a besoin des cerveaux de ses nationaux. Va-t-on continuer à investir dans l’éducation pour le bien-être d’autres nations alors qu’Haïti est déjà un pays pauvre ? Que va-t-on faire pour garder ceux qui ont été formés au prix de tant d’efforts ? Comment ramener ceux qui ont été parfaire au prix de tant de sacrifices leurs connaissances ailleurs ?

http://www.olis.oecd.org/olis/2004doc.nsf/8d00615172fd2a63c125685d005300b5/f89781fef08e98a8c12570430034440f/$FILE/JT00191422.PDF

Pourquoi les Haïtiens et les Congolais devraient-ils penser différemment et à leurs détriments ?

N’ayant nullement la prétention d’appréhender l’ensemble des problèmes en la matière, laissons donc à d’autres le soin d’apporter leur contribution en vue de bonifier cette analyse.

Me Astrid Fouché Gardère
Fait à Montréal, le 26 Mars 2008

Au sujet de : RDC Plaidoyer pour une double nationalité
La Cellule AISBL, le Copec et le PDC d’Endundo José s'investissent dans le combat
pour l'adoption de la double nationalité au Congo.Daniel Mutambayi wa Ntumba Kaatshinga

Extrait de la constitution sur la double nationalité

Dans le contexte du débat houleux sur le jus soli/jus sangini, je voudrais partager avec vous Le Décret du 6 Novembre 1984 sur la Nationalité Haïtienne en version PDF (Acrobat Reader) avec les chapitres suivants :

1) La Nationalité d'Origine ;
2) La Naturalisation et ses Effets ;
3) La Perte de la Nationalité Haïtienne.

En ce qui concerne la déclaration de sa nationalité a l'age de 18 ans des enfants qui se trouvent dans le cas de jus solis/jus sangini, l'article 7 dit ce qui suit :

« L'enfant né à l'étranger d'un père étranger et d'une mère haïtienne, gardera la nationalité étrangère jusqu'a l'année de sa majorité au cours de laquelle il aura la faculté d'acquérir la qualité d'Haïtien par une déclaration faite au Parquet du Tribunal Civil de sa Résidence. »

Article 8.- « L'enfant né à l'étranger, d'un père étranger et d'une mère haïtienne, pourra, dans l'année de sa majorité, s'il est établi en Haïti ou s'il vient à s'y fixer, acquérir la qualité d'Haïtien par une déclaration au Parquet du Tribunal civil de sa résidence. »

Article 26.- La nationalité haïtienne se perd :

3. « en cas de conflit de nationalité, par le choix manifeste ou la jouissance active d'une nationalité étrangère ; »

Cliquez ici pour télécharger Le Décret du 6 Novembre 1984 sur la Nationalité Haïtienne en version PDF (Acrobat Reader)

Cordialement,

La Radio Focus de New York et la Coalition Pour la Défense de la Constitution, la Codeco d’Haïti invitent les membres de la communauté haïtienne des E

La Radio Focus de New York et la Coalition Pour la Défense de la Constitution, la Codeco d’Haïti invitent les membres de la communauté haïtienne des Etats-Unis et du Canada à une conférence débat sur la Constitution Haïtienne de 1987
Lieu de la rencontre : Ramada Inn, Kennedy International Airport Date : Le 6 Avril 2008 de 6 heures á 10 heures du soir Conférenciers : Madame Myrlande Manigat Secrétaire Générale du RDNP Spécialiste en Droit Constitutionnel Monsieur Michel Soucar Historien haïtien Thème de la Conférence : La Constitution de 1987, la renvoyer ou l’amender? Pourquoi l’amender? Comment l’amender? Les enjeux de la problématique des changements à notre charte fondamentale. La rencontre sera ouverte et la modération sera assurée par Jean Monard Métellus du programme Ramassé à Radio Caraïbes, Port-au-Prince, Haïti. Frais de participation : $50.00 Points de Vente des tickets : Brooklyn Queens Long Island Manhattan New-Jersey Connecticut Radio Focus de New-York et la Codeco d’ Haïti comptent sur votre présence pour des échanges fructueux sur les changements à apporter à notre charte fondamentale. Pour avoir plus d’informations, veuillez contacter: Harry Joseph, Directeur de Radio Focus, Téléphone # : (718) 554-1520 Daniel Wellington, Coordonnateur de la Codeco d’Haïti, Téléphone #: (718) 776-4471 Jacques Pardovani, Trésorier de la Codeco d’Haïti, Téléphone # : (917) 562-7960

vendredi 28 mars 2008

Le Nord, point de mire du tourisme culturel...

12 << directeur technique à
l’Ispan se référant au
projet de réhabilitation du « Parc
historique national Citadelle Laferrière,
palais Sans Souci et Ramiers
», pense : “il ne s’agit pas
d’avoir une priorité au détriment
des sites des autres communes.” «
Il serait préférable de s’attaquer à
l’ensemble des sites en les encadrant
en créant une unité de surveillance
de gardiennage de concert
avec la mairie des communes,
une structure de maintenance et
d’entretien », a-t-il poursuivi.
Henry Robert Jolibois a en
outre mis en garde, dans le cadre
de la réhabilitation de ces sites,
contre toute restauration pouvant
« dénaturer, souiller et sacrifier
les valeurs historiques de certains
monuments en proie à la dégradation
». Il en veut pour preuve la Citadelle
Henri dont les murs ont été
fissurés à la suite du tremblement
de terre ravageant la ville du Cap le
7 mai 1842. « Il faut faire attention
à ces éléments de fissures qui, eux
aussi, ont une valeur historique »,
a-t-il prévenu.
Le ministère de la Culture ne
doit pas se contenter de réhabiliter
certains sites mais aussi de les protéger
contre le vol des matériaux
et des objets. Rappelons qu’à Santo,
des résidents s’appliquent à démonter
un moulin colonial datant
la fin de 1660. Dans la Grande
Anse, le fort de Marfranc est presque
démoli. Les pierres ont été
enlevées pour les besoins communautaires
: la construction de maison.
Ceci a pu avoir lieu au niveau
des monuments historiques en raison
de l’absence, de la démission,
bref du silence de l’État par rapport
aux priorités : la sauvegarde, la valorisation,
la protection de notre
patrimoine.
L’urgence de la préservation
Un inventaire a été réalisé en 1972,
soit huit ans précédant la création
de l’Ispan, répertoriant 2500 sites
ou « objets », selon Henry Robert
Jolibois. Mais, aucun guide panorama
de l’ensemble des sites et
monuments du pays n’existe pas
encore. Le travail de protection
du patrimoine se heurte à des obstacles
: manque de moyens (financiers),
de ressources humaines.
Le budget annuel alloué à l’Ispan
pour son fonctionnement s’élève
à 3 millions de gourdes. Alors que
le coût des travaux de réhabilitation
des sites historiques, celui
de l’animation autour de ces sites
pour vulgariser leurs richesses
historiques et les faire apprécier
par tous en leur donnant le
goût pour l’histoire ; d’un centre
calamités du moment : le kidnapping,
les milieux de mort, le concubinage
du pouvoir et de l’argent,
l’industrialisation de la corruption,
les débordements en tout genre, le
trafic d’armes qui monte en flèche,
mettant en péril les perspectives
de la démocratie et l’état de droit
dont nous rêvons tous pour que
notre pays redevienne la perle des
Antilles.
Emmanuel Jean-François
e_jeanfrancois@yahoo.fr
d’interprétation, de guide… Tout
ceci devrait coûter plusieurs millions
de dollars américains. En effet,
le ministre Daniel Élie a admis
l’incapacité de son ministère à faire
face au « volume de ces sites ».
Il y a une urgence : celle de
préserver notre patrimoine si l’on
ne veut pas « être sans repères », car
un peuple sans mémoire n’existe
pas ». Aussi, celle-ci devrait-elle
provoquer une prise de conscience
citoyenne, collective. Il convient à
cet effet de constater que le patrimoine
national présente un intérêt
historique, symbolique.
Souhaitons que le projet de
réhabilitation des sites historiques
du Nord s’étende à ceux
de toutes les régions du pays, et
qu’il arrive à sa phase d’exécution
en ce que le gouvernement s’y engage
en donnant des mesures
d’accompagnement.
Maison

lundi 24 mars 2008

Jeunes et Partis Politiques: Les Jeunes du Quebec

Orientations politiques LA COMMISSION-JEUNESSE VA DE L'AVANT !

  • Les trois dernières années à la Commission-Jeunesse ont été remplies de succès et de réalisations concrètes majeures...En voici quelques exemples :

  • Le Fonds des générations, proposé par le Commission-Jeunesse en 2006, permettera au Québec de réduire la dette à 25% du PIB d'ici 2025.

  • L'enseignement de l'anglais en première année, cette mesure proposée par la CJ fait en sorte que depuis septembre 2006, les élèves du primaire auront donc le priviliège d'apprendre une langue seconde dès la première année.

  • Stratégie d'action jeunesse, dans laquelle la Commission-Jeunesse a contribué à l'élaboration de ses grands axes: améliorer la santé et le bien-être des jeunes, favoriser la réussite éducative des jeunes, favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, accroître la présence des jeunes dans la société, améliorer le soutien offert aux jeunes.

  • L'élimination de la malbouffe dans les écoles, tel que mis de l'avant par la CJ fait en sorte que Les services alimentaires présents dans les écoles servent maintenant des repas équilibrés, plutôt que des repas inspirés de la restauration rapide contenant trop de gras, trop de sucre, pas assez de fruits et légumes, etc.

  • Maintient du financement du régime de prêts-et-bourses. Malgré une situation financière difficile, le gouvernement a maintenu le financement du régime de prêts-et-bourses pour les étudiants. Cette mesure a été adoptée suite aux représentations de la CJ, au Congrès des membres de 2004.UN TRAVAIL QUI SE POURSUIT !

  • Amélioration du financement des universitésAjustement raisonnable des frais de scolarité universitaires en fonction des besoins financiers des institutions, combinés à une hausse de l'aide financière pour maintenir l'accessibilité aux études. La qualité de l'éducation augmentera et ceux qui en ont les moyens contribueront plus.

  • Pacte des grands projetsAdoption d'un cadre juridique et institutionnel pour la mise en oeuvre de grands projets. Tous les intervenants seront consultés équitablement et les bons projets pourront avancer rapidement.

  • Responsabilité sociale et environnementale des entreprisesIncitation des entreprises à faire preuve de responsabilité sociale et environnementale et obligation pour les organismes gouvernementaux de faire de même. Ceci déchargera le gouvernement et créera un climat plus sain pour les activités des entreprises. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


30e Congrès des membres du PLQ
Les jeunes libéraux proposeront la réforme des institutions syndicales et du financement du réseau universitaireQuébec, le 7 mars 2008 – La Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec profitera de la tenue du 30e Congrès des membres du PLQ pour faire entendre ses idées. Pour ce faire, les jeunes libéraux présenteront plusieurs amendements à la résolution cadre du Parti afin d’influencer les priorités du gouvernement dans plusieurs domaines, en proposant notamment la réforme des institutions syndicales et du financement du réseau universitaire. -----------------------------------------------------------------------------------
La consommation rationnelle de l’hydroélectricité, la modernisation des institutions syndicales, la création de partenariats économiques efficaces, l’étude d’un projet visant à approvisionner en eau l’Ontario et les États-Unis ainsi que l’instauration de péages routiers sont tous des moyens préconisés par la Commission-Jeunesse du PLQ afin de bâtir un avenir prometteur pour les générations futures. « Les amendements que nous proposons ajoutent un plus-value à la résolution cadre du Parti. Nous repensons complètement le mode de financement des universités, nous discutons du développement durable de l’eau dans une perspective d’enrichissement collectif et nous proposons une démocratisation des institutions syndicales. Une fois de plus, nous prouvons que la Commission-Jeunesse innove en présentant des idées audacieuses», affirme François Beaudry, président de la Commission-Jeunesse.À propos de la Commission-JeunesseDepuis plus de trente-cinq ans, la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec détient le tiers des voix au sein de son parti ce qui en fait l'aile jeunesse ayant le plus de poids à l’intérieur d’une organisation politique au Canada. Nous pouvons être fiers de l’impact que nous avons eu dans l’évolution du Québec jusqu'à maintenant et nous vous invitons à vous joindre à nous pour les années à venir. -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------



30e Congrès des membres du PLQ (suite)
Les jeunes libéraux feront de la modernisation des institutions syndicales et de la gestion de l’eau des enjeux prioritaires Québec, le 8 mars 2008 - À l’issu du vote des délégués concernant les amendements présentés à la résolution cadre du Parti libéral du Québec, les jeunes libéraux se réjouissent que les propositions visant à moderniser les institutions syndicales et à exploiter le potentiel économique de l’eau aient été acceptés.------------------------------------------------
L’amendement concernant la modernisation des institutions syndicales propose entre autres la divulgation des états financiers exhaustifs et la tenue de votes secrets par les travailleurs concernés. «Pour que soit respectées les convictions personnelles de chacun des employés syndiqués, il est primordial d’intervenir afin de revoir la gestion et le système décisionnel des institutions syndicales. L’adhésion à un syndicat relève d’un choix strictement personnel et il est inacceptable que certaines personnes subissent la pression de leurs collègues lors du processus d’accréditation syndicale puisque cela enfreint les principes de tout système démocratique», explique François Beaudry, le président de la Commission-Jeunesse».----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Quand à l’exploitation responsable de l’eau, la Commission-Jeunesse du PLQ propose de permettre aux québécois de jouir pleinement de la richesse collective que constitue l’hydro-électricité. «Tout d’abord, nous devons favoriser les moyens qui amèneront les citoyens à consommer de façon responsable l’hydro-électricité. Par la suite, il suffira de maximiser les revenus provenant du commerce de cette ressource et, en ce sens, les jeunes libéraux croient que l’eau doit être utilisée comme catalyseur économique de la société québécoise», affirme le président de la Commission-Jeunesse.-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Quand à l’autre cheval de bataille des jeunes libéraux, soit la révision du système de financement universitaire, celui-ci a été exposé à des nouvelles pistes de solutions. «Nous proposons entre autres d’appliquer la formule du remboursement proportionnel au revenu, ce qui permettra d’améliorer la santé financière de nos institutions universitaires tout en respectant la capacité de payer de chacun des travailleurs concernés», a conclut François Beaudry.À propos de la Commission-JeunesseDepuis plus de trente-cinq ans, la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec détient le tiers des voix au sein de son parti ce qui en fait l'aile jeunesse ayant le plus de poids à l’intérieur d’une organisation politique au Canada. Nous pouvons être fiers de l’impact que nous avons eu dans l’évolution du Québec jusqu'à maintenant et nous vous invitons à vous joindre à nous pour les années à venir.

mercredi 19 mars 2008

The Role of Political Parties in a Democracy


What is a political party? In democratic societies, people who share similar views and goals often join together to form political parties. They do this to strengthen their ability to influence the governmental decisions of the country. In forming political parties, party founders usually promote a common set of beliefs and values – called ideology – and develop a message which conveys to others their collective beliefs and values. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

In order for people to be attracted to your party you must tell them what you stand for. How are you different from other parties? How will your party’s programs benefit the average citizen? What are your party’s plans for governing the country if elected? If the prospective party member and, later on, the voter cannot tell the difference between your party and other parties, then why should they join or vote for you?-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Remember, when defining what your party stands for, try to reach out to as many groups as possible. For instance, develop party positions that appeal to various groups such as women, youth, labor, farmers, business people, etc. In order to remain healthy and successful, especially during elections, you must always be expanding your party’s message and appeal.----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

When this defining process is taking place, it must include input from all facets of the party. A party platform that comes down from the top is weak. The people who are closest to the issues that affect citizens are usually in more rural areas. These members must be a major part of the information and decision-making process.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

What do political parties do? Based on ideology, political parties develop policies and messages on how they believe the country should be governed. To do this, parties: · identify the needs and concerns of the people by interacting with the public at different levels of society · address these needs and concerns through the formulation of policies · disseminate their policies and messages to the public Political parties participate in elections; by winning elections, a party’s policy can be put into practice. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

In summary, political parties provide the structure and organization to: · bring people together · formulate and develop policies for the governing of the nation · identify and recruit candidates to participate in elections · win elections · empower people through elected representatives---------------------------------------------------------------------------------------------------------

What do political parties offer citizens in a democracy?------------------------------------------

The answer is contained in three simple words: · Voice · Choice · Continuity----------------------

VOICE In a democracy, everyone has the right to think and believe as he or she chooses. He or she also has the right to express these opinions. From taxi drivers to doctors and lawyers, political parties provide a strong and effective means of communicating these opinions, to other citizens as well as to the government. Parties give a voice to different elements of society, and provide a safe means of competing with other parties without threats of violence. Without a party, many people would not have a voice. The more ideas you have and articulate, the more people you may attract to your party.-----------------------------------------------------------

CHOICE One of democracy’s basic characteristics is that it provides people choices for how they want to live and be governed. Political parties offer a wide variety of choices to allow citizens to select among different ideas of governance. One characteristic shared by all democracies is that they have at least two or more strong political parties which offer voters a real choice in government. These parties differ in how they think the government should work, and what it should provide to its citizens.--------------------------------------------------------------------

CONTINUITY Political parties are more effective when they are founded on a set of ideas for governance. This is because ideas live longer than people. If a political party has a strong grounding in ideology, it can keep its members and supporters together even if the leadership changes. Parties which are only centered around a dynamic leader are usually strong as long as their dynamic leader remains popular and alive.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Can political parties that do not hold elective office be influential? Yes. In a democracy, parties that do not hold elected office continue to play a valuable role by serving as a voice for their members and supporters, and for other people who might oppose some of the policies and activities of the elected government. Those who are not chosen to govern have an opportunity to represent alternative views, and to make sure the government is acting responsibly, in accordance with the law and the peoples’ wishes. Political parties have a responsibility to analyze the laws being considered and passed by the elected governmental body. Parties must then speak out on the pros and cons of these prospective laws before they are passed. Are they good or bad for the country? How do they affect everyday citizens? Should citizens contact elected representatives in support or opposition to the laws?---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Parties have a responsibility to oppose bad legislation and help pass those laws that are consistent with their party platform. This strengthens a party by attracting public input and support and it also shows strong leadership. People will come to look favorably at a party that takes a stand for strong guidance and leadership. Democratic political parties do not have to like or agree with their political opponents, but they must tolerate their right to hold their own opinions and beliefs. Elections are a competition between parties for the opportunity to serve the people – they should not be a violent fight for power.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


What makes a political party democratic? A democratic political party: · allows its members the right to think and believe as he or she chooses · provides members an opportunity to express their views and to participate in the decision making process · is open and transparent – it wants the public to know its policies and beliefs · is committed to a democratic system of governance including free and fair elections and the alternation of power.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

How to sustain a political party "The foundation first" is a motto that party leaders and organizers should keep in mind when they seek to build a successful political party. Thomas P. O’Neil, former head of the United States Legislature from Boston, Massachusetts, often explained to his party colleagues that “all politics is local”. A significant portion of a party's time, attention and money should be directed to the local level. Ultimately, the strength and stability of a national political party and the success of its candidates for elective office at every level are closely related to the number of active, enthusiastic party members and supporters at the local level. The local base of a political party, just like the roots of a tree, must be strong if the party is to grow and succeed. Party leaders may understand the importance of local party building, but in practice many do not and often many work solely for their own self interests. The result is often a party that is uncompetitive and not able to assume control of government. Party leaders and organizers cannot forget about the central importance of the individual member. Without members, a party's leaders, no matter how well spoken or smart they might be, are doomed to occupy the margins of their country's democratic political life. Moreover, party leaders cannot afford to forget that ultimate policy-making authority is and should always be the membership of the party if the party is going to be genuinely democratic.

mardi 18 mars 2008

Haiti: Les adolescents et les jeunes



© UNICEF Haïti/2004/Michel Fline
Pour chacun d’entre nous, l’adolescence représente une étape à la fois cruciale et critique de notre vie. Les expériences, les connaissances et les capacités acquises pendant cette période ont des implications très importantes sur le futur de chaque fille ou garçon au moment d’aborder l’adolescence. -------------------------------------------------------------------------------
Promouvoir la participation et le développement des adolescents et des jeunes en Haïti. Selon le rapport EMMUS IV, plus de la moitié de la population en Haïti est âgée de moins de 21 ans, et environ 30% est âgée de 15 à 25 ans. Les jeunes et les adolescents représentent à la fois une force considérable pour le développement du pays et un groupe vulnérable face au disfonctionnement du secteur social et économique de Haïti. -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Depuis 2006, le secrétariat à la Jeunesse et au Sport est devenu un Ministère à part entière, démontrant ainsi la volonté du Gouvernement d’ Haïti de mettre les 15-24 ans au top de l’agenda politique. Toutefois, l’instabilité et l’insécurité des dernières années, jointes à un faible niveau d’instruction qui touche particulièrement les jeunes filles, et une vulnérabilité majeure face aux infections sexuellement transmissibles, particulièrement le VIH/SIDA, affectent la capacité des jeunes et des adolescents à prendre part activement aux choix les concernant dans la société haïtienne. Les adolescents et les jeunes haïtiens se retrouvent pour la plupart dans l’impossibilité de réaliser leurs aspirations et de satisfaire leurs droits fondamentaux, tels que le droit à l’éducation, le droit à une vie saine, le droit à l’information et à la liberté d’expression.
Le taux d’abandon scolaire des adolescents et jeunes en Haïti est très élevé, car les familles sont dans l’incapacité de financer les études de leurs enfants sur une longue période. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Une autre partie des jeunes ont dépassé l’âge normal de scolarisation au moment de leur première entrée à l’école, ce qui affecte leurs capacités d’intégration et de concentration. Parallèlement, le marché du travail formel stagne et une grande majorité des jeunes, surtout des jeunes filles se retrouvent à travailler dans le secteur informel, la plupart dans des conditions qui ne garantissent pas la protection de leurs droits et leur développement vers l’âge adulte.
Les adolescents privés d’appui familial courent souvent le risque de se retrouver dans la rue ou de s’associer aux bandes armées qui demeurent une forte réalité en Haïti. Cette situation expose alors ces jeunes à entrer en conflit avec la loi. Les jeunes filles, de leur coté, risquent toujours d’être impliquées dans la prostitution. Les grossesses précoces et les infections sexuellement transmissibles restent ainsi à un niveau alarmant chez les jeunes filles de 15 à 24 ans.Ces dernières années, grâce à l’aide de la communauté internationale, on a noté une amélioration de la couverture nationale des services aux adolescents et aux jeunes, surtout dans le cadre de la santé reproductive. Toutefois, ces efforts restent insuffisants face aux problèmes quotidiens des adolescents et des jeunes Haïtiens. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L’UNICEF appuie le gouvernement haïtien pour la promotion d’une jeunesse active et dynamique. Il favorise l’accès aux services de base tels que l’éducation, l’appui médical et la protection, tout en mettant l’accent sur la promotion des droits et de la parité d’opportunité entre filles et garçons. Le respect des droits de chaque fille ou garçon d’Haïti, nous assure de leur participation dans les prises de décisions les concernant, et cette participation représente un espoir concret pour l’attente des Objectifs du Millénaire pour le développement en matière de jeunesse et d’adolescence en Haïti. --------------------------------------------------------------




1. réduire l'extrême pauvreté et la faim http://www.unicef.org/french/mdg/poverty.html


2. assurer l'éducation primaire pour tous http://www.unicef.org/french/mdg/education.html


3. promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes http://www.unicef.org/french/mdg/gender.html


4. réduire la mortalité infantile http://www.unicef.org/french/mdg/childmortality.html


5. améliorer la santé maternelle http://www.unicef.org/french/mdg/maternal.html


6. combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies http://www.unicef.org/french/mdg/disease.html


7. assurer un environnement durable http://www.unicef.org/french/mdg/environment.html


8. mettre en place un partenariat mondial pour le développement http://www.unicef.org/french/mdg/development.html ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Haïti : témoignage de jeunes mariés ------------------------------------------------
Dans un certain nombre de pays, se marier ne va pas sans suivre tout un cérémonial. Le respect de cette tradition impose parfois aux futurs époux des dépenses somptuaires. C'est pourquoi beaucoup de jeunes renoncent à s'engager dans le mariage et vivent maritalement en attendant d'avoir les moyens de payer la fête. Voici le témoignage d'un jeune couple d'haïtiens, membres de la Communauté de l'Emmanuel, mariés depuis janvier 2007, qui, pour être fidèles à leur foi et à leur amour, ont osé s'unir devant Dieu en toute simplicité malgré les coutumes de leurs pays et les pressions de leur entourage. -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nous sommes deux jeunes haïtiens, Majorie BIEN-AIME et Martino ISRAEL, membres de la communauté de l’Emmanuel. Nous nous sommes rencontrés il y a 5 ans. Nous nous aimions beaucoup et avions le projet de nous marier. Mais moi, Marjorie, n’ai pas de travail et Martino a un petit salaire. Cela retardait notre projet. En mai 2006, nous nous sommes dits qu’il fallait que nous avancions malgré tout. Nous avons suivi plusieurs formations sur le mariage, puis nous avons confié à l’Emmanuel ce projet. Dans notre pays d’Haïti, quand 2 jeunes se marient, il faut forcément organiser une grande fête. Et pour nous, cela n’était pas possible, par manque d’argent. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nous nous sommes dit : la situation est ainsi, nous allons nous marier quand même. Nos familles ne voulaient pas que nous nous mariions sans faire de réception. Nous leur avons demandé de laisser Dieu faire sa volonté dans nos vies. Ils ont finalement accepté que nous nous mariions. Nous avons vécu un beau mariage le samedi 27 janvier 2007, avec la participation des frères de la communauté en Haïti. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Maintenant, nous vivons très bien notre relation. Notre plus grand rêve, c’est de devenir une famille modèle comme la famille de Nazareth. Nous avons beaucoup de joie à la maison car nous avons reçu beaucoup grâce à l’Emmanuel.
Merci. Emmanuel - Dieu avec Nous -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Marjorie et Martino ISRAEL
Port-au-Prince, Haïti, Avril 2007

PS : Martino et Marjorie habitent Carrefour (banlieue de la capitale Port-au-Prince). Ils se sont mariés le 27/01/07. Les frères et sœurs de la communauté leur ont préparé une surprise : une semaine après leur mariage, ils leur ont organisé une fête en communauté !

lundi 17 mars 2008

Bienvenue aux Jeunes Haitiens

Nous sommes des jeunes conscients que notre pays Haiti fait face a des defis enormes. Les indicateurs de developpement sont au rouge. Les familles Haitiennes souffrent chaque jour ne pouvant satisfaire leurs besoins fondamentaux. C'est inacceptable en 2008!

Nous avons decide de lancer un mouvement de jeunes pour le changement et la modernisation de la republique d'Haiti. Nous voulons recruter a travers ce reseau des jeunes competents determines a donner leur contribution a ce changement. Nous avons decide de trouver des solutions pour Haiti et non de demander ce que le pays peut faire pour nous. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nous sommes en train de mettre en place deux agendas. Le premier pour promouvoir les interets des jeunes Haitiens aux Etats Unis dans les domaines economique politique et social. Un plan quinquennal tenant compte des priorites de ces jeunes Haitiens aux Etats Unis sera defini, publie et execute. Le second un agenda pour contribuer au developpement economique, politique d'Haiti. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Un reseau de jeunes Haitiens est en construction aux Etats Unis et fera partie des initiatives Solutions Haiti et Haitian Coalition USA. Ceux qui veulent participer a une telle initiative peuvent nous ecrire a l'adresse suivante: solutionsjeunesmiamidade@gmail.com




Le Drapeau Haitien


Photos de la Commission Provisoire créée le dimanche 9 Mars